Le Reverse mentoring : un outil d’adaptation pour toutes les générations dans l’entreprise
Dans un environnement économique en perpétuelle mutation où les savoirs se périment vite et les compétences doivent être réactualisées en permanence, le mentorat inversé est un formidable outil adaptation. Par leur capacité à apprendre ensemble, à remettre à jour leurs connaissances mutuelles, les binômes mentors-mentorés contribuent à rendre l’entreprise plus innovante et agile.
Le mentorat inversé ou Reverse mentoring est l’une des déclinaisons les plus répandues du mentorat dans les entreprises françaises aujourd’hui. Les fameux « Millennials » (les générations Y et Z et bientôt A…) forment les managers plus âgés en leur donnant des clés pour se familiariser avec les derniers outils numériques et les réseaux sociaux. Mais il s’agit avant tout d’un échange réciproque de savoirs institutionnels et de connaissances nouvelles. Cette pratique permet de connecter les générations entre elles et « d’utiliser pleinement toutes les capacités de travail disponibles à tous les niveaux et à tous les âges » comme l’exposait Peter Drucker au journal The Economist en 2001. De grands Groupes français ont déjà mis en place des programmes de Reverse mentoring à l’image d’AXA, d’Orange ou de Danone en France ou bien aux USA comme General Electric, Microsoft, Mastercard, Cisco systems…. Selon de nombreuses études, comme en témoigne la Harvard Business Review, grâce au mentorat, les collaborateurs apprennent mieux et plus vite les uns des autres qu’à travers des formations classiques. La clé est de former les bons binômes en tenant compte de plusieurs critères : l’expérience, les centres d’intérêt, la formation et les objectifs de chacun.
Lire l’article des Echos, mai 2016